Eté 2014 à CULATRA

Publié le par voilier-coquillage

 

 

a vida díaria

(la vie de tous les jours)

 

 

 

   En juin : 4 jours en Alentejo, dans les terres.

 

Un plein d'eau

Grande navigation !! on va de Culatra à Olhão... faire un plein d'eau, avec le bateau. Une heure de moteur, dans chaque sens. Certains y vont à la rame avec leur annexe, et remplissent des jerrycans. A marée haute, on peut passer tout droit avec une annexe et moteur. Mais on veut remplir les 2 réservoirs, soit 600 litres. En voilier, il faut prendre le chenal pour avoir du fond. Un grand détour.

 

On prépare notre sortie provisoire du lagon. La veille, à marée basse, Jac s'amarre sur une seule ancre et laisse les deux autres à poste avec une bouée-repère. Demain, il faudra attendre marée montante pour sortir du lagon, et revenir avant que la mer redescende trop. On consulte les horaires des marées. Sur son logiciel, Jac a tracé un repère à partir duquel le bateau flotte. C'est bien pratique.

 

12h, on peut y aller. Arrivés à Olhão, on entre dans le bassin des pêcheurs, où il y a un point d'eau et une pompe à gasoil. Je demande en portugais si on peut prendre de l'eau. C'est possible. Mais pas le gasoil. C'est pour les pêcheurs. Une barque de pêche est déjà stationnée devant et c'est très-très étroit. Trop étroit ! On doit faire demi-tour et ressortir en manœuvrant serré. Jac a parfaitement maîtrisé le bateau, marche avant-arrière (avec tout de même gros bruit de moteur en accéléré)... mais on était pas loin de rentrer dans le quai avec l'étrave et d'écorcher une barque de pêche.

 

Après quelques suées pour l'un et quelques peurs pour l'autre, on arrive à sortir de ce trou à rat et partons pour le mouillage devant le marché. Jac fera cinq allers-retours à la rame avec la petite annexe bien vieille, et au plancher fissuré (donc entrées d'eau), pour remplir ses jerrycans à un ponton.

Le mouillage (à gauche), et les marchés couverts.

Le Bom Sucesso est amarré devant les marchés d'Olhão. On peut s'approvisionner plus facilement en eau potable à son ponton. Ce voilier, reconstruit à l'ancienne, attend ses clients pour une navigation dans la lagune. On l'a vu naviguer, mais au moteur.

On traîne un peu car notre ami Rémi, au même mouillage, vient nous voir. La mer redescend. Il sera peut-être trop tard pour entrer dans le lagon. On est de retour vers 17 heures. Jac sort du chenal et tente l'entrée dans le lagon, très lentement. Ça passe au centimètre et on récupère notre bouée-repère. Deux minutes plus tard, le bateau commence à s'échouer.

 

Le marché du samedi matin, sur le continent

On prend le ferry habituel de 7 h 45. Arrivée vers 8 h 20. On fait un tour au marché pour les fruits-légumes, la viande au Pingo Doce, au lavomatic pour le linge, et prendre le ferry de 11 h pour rentrer à Culatra. Et j'oubliai, en attendant le lavage du linge, la pause café-bolo : 1 garoto (petit crème), 1 galão (grand crème) + 2 bolos (pâtisseries) pour 2,45 € à deux.

 

Le célèbre et fabuleux marché du samedi matin à Olhão se tient sur les quais devant les marchés couverts. Et à côté, le marché aux habits, sacs, ustensiles. Il y a aussi deux marchés couverts dans les grandes bâtisses rouges qui longent le marché de plein air. Une bâtisse pour le poisson, l'autre pour fruits-légumes-viande. Ceux-là sont ouverts tous les jours.

Eté 2014 à CULATRA

Et au milieu du marché, sur le quai juste devant le Bom Sucesso, les marchands de churros tout chauds (6 churros pour 1 €).

 

Corvée lessive en ville

Le lavomatic « Lavisek », 111 rua 18 de Junho, de 8 h 30 à 22 h tous les jours.

Tout neuf, archi propre, TV + café + wifi pour patienter, et ventilo pour la chaleur estivale. Mode d'emploi en plusieurs langues. La machine de 7 kg = 4 €, lessive et adoucissant inclus, et linge presque sec à la sortie, une heure après. Autres machines de 10 et 14 kg... si vous avez laissé un hublot ouvert en navigation. Si, si, ça arrive ! 

 

Devant le supermarché Pingo Doce, une vue habituelle du quartier : maisons-cubes blanches sur plusieurs niveaux, avec terrasses à vivre sur les toits (jardin, repas, linge... ), fils électriques rarement enterrés pour maîtriser les dépenses, petits pavés sur le sol... et très propre.

Retour sur l'île. Cette année, deux compagnies de bateaux se partagent les trajets. Une semaine l'un, la semaine suivante l'autre (du dimanche au samedi). Donc 2 ferries différents, mais aussi chacun leurs billets (même tarif, tout de même). Il vaut mieux prendre le billet aller-retour à chaque fois.

 

Les oiseaux de l'été

Repos, mer calme et quiétude... Dans le lagon, il est à peine 7 h du matin. Pas un bruit, pas un souffle de vent. Une nouvelle journée commence... Déjà quelques voisins...

Bien le bonjour, Madame la Spatule !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voisins bateau

Parmi les « grands », Vertigo unlimited-La Rochelle, un cata de 16 m. (Re)danWhite, un trimaran d'environ 24 m. Des jours meilleurs, un prao de 18 m, arrivé depuis peu. Il n'est que de passage... Pas de moteur sur le prao. C'est l'annexe avec le hors-bord qui le dirige. Il faut être deux car celui dans l'annexe ne voit rien. Mais ça marche.

 

Les amis

Ils passent nous voir de temps en temps, en annexe à marée haute, à pied à marée basse. Bien sûr, on discute souvent bateaux. Parfois, navigation. Mais il s'agit davantage d'une virée sur le Guadiana, que vers les Canaries et le Antilles. Ici, beaucoup ne sont plus seulement de passage...

 

   En juillet : Six jours de vacances à la montagne, en Beira Alta (articles à venir). On laisse 30° côté océan pour un peu de fraîcheur en altitude. Mais entre les deux, il fait encore plus chaud.

 

 

Les aléas du ferry

Ce matin, on a trop traîné sur le continent. Le ferry pour Culatra était plein, dix minutes avant son heure. Il part sans nous, arrivés au dernier moment. Le suivant (le même, qui revient en boucle) part dans deux heures. Pour patienter, avec le linge lavé et ravitaillement, on va à notre café habituel Ouro Verde, dans la rue piétonne. Pour moi, un grand verre de sumo de laranjas (jus d'oranges portugaises pressées). Jac prend un galão (grand crème).

 

13 heures, le ferry est de retour. Mais à cette heure il dessert d'abord Farol, l'autre village de l'île. On arrive à Culatra vers 14 h. Ce n'est bien sûr pas l'heure recommandée ! Le sable a déjà formé sa croûte brûlante. Pas question de rester nus-pieds. On remet nos chaussures. La mer remonte et il faut traverser, pieds nus, un petit bras d'eau de mer. Température baignoire ! A bord, on a un peu de vent. C'est supportable. Je ressors tout de même mon éventail sévillan...

On étend notre linge propre pour le faire sécher. Ce n'est pas notre jour ! Un cormoran a choisi le haut du mât pour superviser les environs. Bruit bizarre... des éclaboussures sur le taud de grand-voile, la capote de descente... et sur quelque linge propre. Ça sent le poisson !Jac verse un seau d'eau de mer pour nettoyer... Tout n'est pas bien fermé à bord... gloups ! Et l'oiseau est toujours là ! Et pire, après lui avoir fait peur, il revient !

 

Il est tout là-haut, en tête de mât... la tête face au vent, comme l'étrave.

 

   En juillet : 3 jours, du Cap Saint-Vincent à Sines (photos à venir).

 

Fin juillet, 8 h du matin : Brume de chaleur ? L'air est frais, très humide et salé. Le vent vient de Nord-Ouest. Il faudra attendre au moins midi pour revoir le ciel et retrouver 30°.

 

Un repas sur le continent :

Linge, ravitaillement... On prend le ferry de 9 h 30 pour Olhão. Aujourd'hui, on reste déjeuner en ville. Bien sûr, ce sera à notre habituel petit snack-bar Ouro Verde, dans la rue Vasco da Gama. Le menu affiché nous convient : viande bovine pour l'un, calamars pour l'autre, accompagnés de frites + laitue + carottes et chou râpés + poivrons. Une bière et une eau minérale. Deux cafés. A nous deux 12,50 €. Et au Portugal les doses sont vraiment énormes. Selon les lieux, la meia dose (demi-portion) est affichée.

 

Encore un tour au village.

D'abord, traverser la dune...

 

Les maisons de Culatra

 

 

 

 

Le linge sèche en terrasse sur les toits plats, ou entre deux chemins dallés. Les « jardins » ne sont pas clôturés et sont sur l'espace public. On ne sait pas à quelle maison ils appartiennent. Il y a des arbres à fleurs, des plantes grasses, des courgettes... Tout pousse dans le sable.

 

 

 

 

Les fleurs de Culatra

 

    En août : 4 jours au Sud de Nazaré (photos à venir).

 

Août : Le vent thermique se lève parfois à partir de 13 h, quand la terre est bien chaude. A 20 heures, il fait encore 32°. La mer remonte. Les oiseaux reviendront quand il y aura à nouveau très peu d'eau. Il y a encore quelques bancs de sable. A mi-chemin vers le continent, on aperçoit l'île Coco, puis Olhão à moins de 4 km et les collines. Tout est calme, reposant. Plus tard, le décor va changer. Ce sera marée haute.

 

 

 

La météo d'août : A 8 h du matin, on a 20° dans le carré et déjà 28° au soleil dans le cockpit. Pas un souffle de vent. Par contre, le vent thermique peut souffler fort, à partir de 13 h. L'heure la plus chaude est 16 heures, mais on ne dépasse généralement pas 35° (à l'ombre). Le soleil disparaît vers 20 h30. C'est tôt, mais on est latitude 37°. Il ne pleut pas, en été. Par contre, les nuits sont fraîches. On remet souvent la couverture.

 

Culatra, l'anse des catas, un endroit encore protégé et nature, où la vie s'écoule au rythme des marées. On est bien, ici. Mais cette année, il y a déjà quelques voiliers de plus que l'an passé... Alors, combien de temps encore, pour ce lieu privilégié ?

 

C'est notre 4e été à Culatra. Un été qui, ici, dure environ 6 mois.

(photo à regarder avec humour... )

 

 

 

 

 

Nos visites du Portugal seront mises progressivement en ligne... Bon, je suis « à la bourre » ! C'est un comble quand on a tout son temps !

 

mise en ligne programmée

 

 

 

 

 

Prochain article : En montagne au Portugal_PIÓDÃO - 1.4

 

 

 

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