Fin d'été à CULATRA
Dimanche 1er septembre 2013 : Dans le lagon de Culatra, les journées s'écoulent tranquilles et sans stress. Le lieu est très calme. Ici, on apprend à ne rien faire… Tiens, il est déjà 19 heures !
Avec nos mouillages près du rivage, on n'a pas deshiverné le moteur hors-bord cette année. On n'utilise plus la grosse annexe, mais seulement la toute petite à pagaies. Ça fait un peu loin pour aller voir nos amis-bateaux dans l'anse Est. Mais.... à marée haute, ils passent nous voir. A Culatra, il y a quatre bateaux venus de Gelves. On est un peu comme les sévillans : l'hiver la capitale andalouse, l'été la côte d'Algarve pour fuir la fournaise.
Olhão - Le grand marché couvert –une bâtisse pour les poissons, l'autre pour fruits-légumes.
Une petite rue typique, parmi d'autres...
Culatra
On ne se lasse pas du lagon. Ici, le paysage change toutes les heures avec la marée. Vives eaux, sable, petits ruisseaux d'eau de mer. Et puis, il y a toutes sortes d'oiseaux, depuis les cigognes jusqu'aux mini échassiers à longs becs fins. Et aussi, quelques ramasseurs locaux de coquillages. Notre horizon n'est pas la mer à perte de vue. On est entourés de petites dunes à la végétation rabougrie. A marée basse, on va à pied au village.
Malgré la couleur du ciel, il ne pleuvra pas. On n'a pas eu une goutte d'eau depuis... des mois. C'est la nuit qui vient, et les derniers rayons de soleil sur la lagune.
Le lendemain, petit tour à terre... pour des photos (encore), ou tout simplement photos depuis le bateau.
Vues du bateau - La mer se retire...
Le village de Culatra, posé sur la dune.
Une avenue du village
Les rues...
« Ici vit un pêcheur »
A défaut de bateau, une petite maison...
Déjà 18 heures ! 29° dans l'eau. A cette heure, la mer est plus chaude que l'air. Pas de problème pour y entrer... A la sortie, on se rince à l'eau douce avec le pulvérisateur.
Un autre jour, 7 h du matin, le photographe guette le lever de soleil. Marée (presque) basse, déjà un ramasseur de coquillages. Pas une ride sur l'eau. Grand calme.
Provisoirement échoué... Il repartira à marée haute.
Le même chalutier, mais son reflet dans le premier flot.
Et le même photographe... à 20 heures.
Mardi 10 septembre : 8 heures du matin, 25°.
Après avoir ôté les coquillages de la coque, aujourd'hui nettoyage de la quille. Jac attend marée haute pour la descendre un peu et pouvoir gratter autour du bulbe. A cet endroit, c'est le paradis des crabes. Ils s'y cachent. Le nettoyage est fait en apnée. Il faut gratter avec une petite spatule.
Vendredi 13 septembre :
Silhouette quotidienne des pêcheurs de coquillages... Ici, une portugaise traverse le lagon pour aller à la pêche sur le sable mouillé. En Algarve, le plat du jour est une sorte de pot-au-feu avec viande de porc+coquillages+légumes = cataplana.
Lundi 16 septembre : Inlassablement, la mer monte et se retire... changeant notre décor.
Coquillage (jupe arrière remontée, 3esafran sorti)
Mardi 17 septembre : Événement dans le lagon. Dans la nuit, un grand catamaran d'une vingtaine de mètres vient mouiller et échouer. Ses coques sont des pirogues sénégalaises. Il s'appelle Ontong-Java, pavillon anglais. Il dépareille un peu par sa taille. Le lagon semble devenu plus petit. Il repartira le lendemain, comme il est arrivé, dans la nuit à marée haute.
Puis il revient s'échouer le long de la dune, peut-être pour passer l'hiver ici.
Vendredi 20 septembre : 20 heures. A l'Ouest, le soleil se couche. A l'Est, la lune se lève. Demain, c'est l'automne et l'équinoxe...
.. et il y a des grandes marées. Notre voisin anglais a ramassé beaucoup de coquillages dans le premier flot (côté mer). Il vient gentiment nous en donner 1 kg, nettoyés.
Ail, laurier, échalote, persil, poivre, un peu d'eau... et à chauffer cinq minutes pour les faire ouvrir.
30 septembre : Il y a 3 ans, nous partions de Hyères...
A Culatra, il fait encore beau et chaud. La mer est toujours aussi tiède. Mais il faut penser à notre prochain hivernage car on n'envisage pas un troisième hiver à Séville... malgré tout son attrait. Alors, peut-être Punta Umbria près de Huelva, en Andalousie. Ou carrément un cap vers le Sud ??