Hivernage à SEVILLE

Publié le par voilier-coquillage

 

 

 

ESPAGNE

Hivernage à Puerto Gelves (Sevilla)

 

 

21 décembre 2011 : La Navidad (Noël) se prépare à Séville. Sur l'avenida de la Constitución, les guirlandes sont moins visibles qu'à Carthagène, l'an passé. Les fils du tramway gênent et les arbres sont hauts. Il vaut sans doute mieux y aller le soir, quand tout est illuminé. Dans l'après-midi, beaucoup de monde se promène.

Près de la cathédrale, il y a les marchands de santons. Et sur le trottoir d'en-face, on s'est pris un cornet de châtaignes grillées.

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Voir animation vidéo -ICI-

 

Vendredi 23 décembre : Qu'est-ce qu'on fête, ce soir ? Rien de spécial, seulement le plaisir d'une soirée agréable. Nous allons à bord de Troll. Ils sont mouillés sur le fleuve. Pierre vient nous chercher avec son annexe. La nôtre est hivernée, rangée sur le pont et moteur hors service pour l'hiver. On est terriens... sur notre bateau.

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Samedi 24 décembre : Veille de Noël, la noche buena. Sur le quai de la marina, de 11 h à 15 h, des groupes se forment. On entend des discussions et des rires. Il y a déjà de la fête dans l'air.

Puis après 15 h, le calme revient. C'est l'heure du déjeuner et de la sieste. En fin de journée, les pétards commencent, discrètement.

 

Dimanche 25 décembre : Tout est très calme. La superette et les deux cafés sont fermés. Il fait très beau temps. Nous nous retrouvons à une quinzaine de personnes qui hivernent sur leur bateau, ou sont de passage avec leur camping-car. Un barbecue est organisé dehors, sur le chantier de Puerto Gelves. Chacun apporte sa part de viande à griller, et sa salade ou son dessert. On met tout en commun. Ca permet de goûter des saveurs et des habitudes d'ailleurs. Il y a des anglais, canadiens, argentins, espagnols, norvégiens et français. Un noël très amical, à défaut d'être familial.

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Lundi 26 décembre 2011 : On part faire un tour à Leroy Merlin (prononcé le-roye mer-line en espagnol). A côté, il y a un MacDo et beaucoup de monde déjeune dehors. Lors de notre précédent séjour ici, de mai à juillet, on n'avait même pas remarqué les tables dehors. Tout le monde mangeait à l'intérieur, avec la clim.

Jac termine d'installer le nouveau panneau solaire, adaptation d'un modèle pour maison. Chargement 11A sous le soleil hivernal.

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Petite mésaventure en faisant nos courses au supermarché : au rayon oeufs, on prend une boîte de 6 oeufs, comme d'habitude. On n'a vraiment pas l'idée de regarder ce qui est écrit sur l'emballage. Et bien, avec les oeufs frais, même emballage, on a pris des huevos cocidos (oeufs durs). Pas d'omelette, à midi ! Et à regarder de plus près, ils sont vernis et se conservent un mois.

 

Mercredi 28 décembre : Journée bien remplie. On commence par le chinois où on achète notre petit noël : un batteur électrique.

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En rentrant au bateau, on prend au passage 10 kg d'oranges du verger d'à-côté. Orangers et citronniers sont pleins de fruits. Ceux tombés à terre ne sont même pas ramassés. A côté, des enfants jouent à la dinette avec des vraies oranges. On écoule une partie de notre stock avec d'autres voiliers, 10 centimes l'orange. Le bateau argentin nous donne des pamplemousses roses, qui poussent ici. On n'en trouve pas sur le marché car, parait-il, les espagnols ne les aiment pas. Ils ont les oranges pour le fruit sucré et les citrons pour le fruit acide.

Pierre et Any passent au bateau. On se prend un café. Dans l'après-midi, d'autres amis viennent à bord. On se prend un thé. Radio-ponton (infos circulant d'un voilier à un autre) fonctionne. On récupère pleins de renseignements et de documentation sur les Açores. La journée se termine sur Forêt d'Eau avec nos amis québécois, qui ont aussi construit leur voilier...

 

Vendredi 30 décembre : Départ du voilier canadien, pour Gibraltar. En bateau, il y a toujours un départ ! Mais le contact n'est jamais perdu. Il y a échange d'adresses mail ou de blogs. Les amitiés qui se nouent sont souvent intenses. On n'en vit pas de pareilles à terre. On ne sait pas si on se retrouvera ailleurs.

 

Samedi 31 décembre : Dernier jour de l'année. Mais pour nous, demain est seulement le jour suivant, même si c'est le 1er de l'année. Ce soir, ça se passe à bord. C'est un soir comme d'autres : gratin de cannellonis aux moules, apporté par Fidelio. Encore une soirée très agréable. A terre, dans la demi-heure qui précède 0 heure, il y a beaucoup de pétards. Puis les voix montent en souhaitant les voeux. Mais rapidement le calme revient.

 

Mardi 3 janvier 2012 : Une nouvelle année commence. Réveil très frais, 2° seulement. Puis trop chaud de 14 à 17 heures. Séville a un climat plutôt continental. A vol d'oiseau, la douceur de l'océan est à 60 km. Mais il fait très beau.

En fin de matinée, nous allons faire un tour à Séville. Il y a toujours la queue pour visiter la cathédrale et l'Alcazar. A quelle période y a-t-il moins de visiteurs ?

Jac prend des photos... Voir aussi notre album Sevilla -ICI-

 

La plaza de Toros (les arènes de Séville)

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La Giralda

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Dans les ruelles du Barrio de Santa Cruz, toujours des patios à admirer. Celui-ci a fait sa crèche....

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...Et celui-ci une cascade de végétation.

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Mercredi 4 janvier : Près du bateau, les canards et les oies viennent quémander quelques morceaux de pain rassis... Parfois ils frappent à la porte en donnant deux coups de bec sur la coque.

 

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Jeudi 5 janvier : A 19 heures, pétards et grande effervescence sur le quai. Les Rois Mages arrivent en catamaran sur le Guadalquivir. Les calèches attendent les Rois pour les mener en ville. Ils distribuent des bombons aux enfants. Comme le veut la tradition, les enfants reçoivent leurs cadeaux à l'Épiphanie (voir aussi article du 5 janvier 2011, "07 Cartagena" -cliquer ici).

Demain 6 janvier, ce sera férié.

  

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Samedi 7 janvier : C'est surprenant pour un début janvier. Au bord de la route, un producteur vend les 2 kg de fraises de Huelva pour 3 €. En cadeau, il nous donne une deuxième cagette de 2 kg. Elles sentent bon et sont très bonnes ! On a encore des pots de confitures à remplir...

En fin de journée, nos amis de Fidelio passent au bateau. Ils nous invitent à venir goûter leurs rillettes faites bateau. Mais les discussions sont longues et intéressantes. On goûtera aussi leur jambon cru fait bateau. Puis le potage-bateau... Une bonne soirée de plus !

 

Notre vie à bord, sans naviguer :

Certains nous demandent comment on passe son temps, en hiver, sur un bateau qui ne navigue pas. Nos journées sont bien remplies. On ne s'ennuie jamais.

Vers 8 h : Jac allume le chauffage - 9 h : Il prépare le petit-déj, et je me lève.

vers 10 h 30 : pause café.

vers 11 h, on part faire nos courses, ou une ballade/visite, ou travaux bateau.

Si on part à Séville, il nous arrive de déjeuner à 15 h 30, sinon déjeuner vers 14 h 30 - café sur la terrasse (dans le cockpit). Bricolage, ordi, lecture. Vers 17 h, c'est l'heure du thé.

Et il faut rajouter les amis, toujours bienvenus à bord. Diner vers 21 h.

Ordinateur ne veut pas dire qu'on y perd son temps. C'est écrire la suite de notre blog, retouches photos, visionner un film, internet à petite dose... et j'apprends le portugais.

 

 

Vendredi 13 janvier : On va tout de même le préciser, c'est soleil et ciel tout bleu depuis... 50 jours. Vous pouvez nous envier !

Ce soir, encore une invitation. On va sur Ushuaïa, un catamaran français...

Les journées passent entre nos activités et nos amis. L'ambiance est chaleureuse. Il y en a toujours un prêt à rendre service, à venir discuter. On s'échange des livres, des films, on emprunte un outil... Entre voiliers, le tutoiement commence dès le premier contact. On s'invite pour un repas, ou un café, pour prolonger les moments ensemble. Le pays qui nous accueille est agréable, sinon on serait ailleurs. A Puerto Gelves, on a trouvé un lieu super pour y passer notre deuxième hiver, et le personnel du chantier est serviable et simpático.

 

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Samedi 14 janvier : Travaux sur le bateau. Jac remonte la jupe arrière, met la petite annexe à l'eau, retire le safran central et jette un coup d'oeil vers l'hélice.

A marée basse, il lui faut retirer la vase... à la pelle, pour voir l'hélice. La marina est plutôt vaseuse ! Il ôte l'arbre d'hélice pour le changer. Il s'est aperçu qu'il n'était pas parfaitement rectiligne à son extrémité. Il l'assure avec un bout, pour ne pas risquer de le faire tomber au fond de l'eau.

Si pour ôter l'arbre il peut le faire depuis l'annexe, ce sera un autre problème pour le remettre en place. Il faudra qu'il s'immerge à marée basse dans l'eau vaseuse, sortir la combinaison de plongée pour ne pas avoir froid... Affaire à suivre quand le problème de la ligne d'arbre sera résolu, et prêt à remettre en place ! En attendant, il a bouché le trou avec du plastique et du scotch. Ca tient, et il surveille régulièrement.

 

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Dimanche 15 janvier : il pleut enfin, un peu ! Mais, dès demain, le soleil est à nouveau programmé.

 

Mardi 17 janvier : Et c'est reparti, avec le ciel tout bleu et une température de 21° à l'ombre. Pas de vent. Ce climat est très agréable pour l'hiver. On a choisi un bon endroit.

 

Jeudi 19 janvier : Séville, visite de l'Alcazar. Pour moi, c'est une deuxième fois. Je l'ai déjà visité en mai 2011, pendant que Jac faisait les gros travaux sur le bateau sorti de l'eau.

Une visite tranquille, sans foule, très peu de touristes. Je découvre même certaines choses que je n'avais pas vues tellement il y avait de monde en mai. Cette fois-ci, c'est Jac qui photographie. Voir les photos dans l'article à venir « l'Alcazar, en hiver ».

En sortant de l'Alcazar, on flâne dans les petites rues du Barrio de Santa Cruz. Une plaque d'hôtel attire notre attention.

Ma traduction : Belle maison typique sévillane, aux senteurs de fleur d'oranger et de romarin.

 

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Lundi 23 janvier : Nous continuons notre hivernage andalou, toujours avec le ciel bleu. Il faut encore patienter avant de reprendre la mer. Le matin, il ne fait que quelques degrés au dessus de 0° et, sans chauffage à bord, on aurait trop froid en mer. Mais déjà les jours commencent à rallonger...

 

petits coquillages

 

 

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