GELVES et nos visites à SEVILLA - cathédrale
SEVILLE - La cathédrale
Samedi 7 mai 2011 : Soirée en ville. Nous dînons tapas avec Jérôme et Marine, arrivés à Séville. Autour de la cathédrale, il y a pleins de petites rues piétonnes très agréables, et les cafés-bars à tapas sont nombreux.
Nous nous attablons dehors pour consommer une sangria légère. Mais pour les tapas, il faut manger à l'intérieur. On commande nos plats au comptoir et les ramène à notre table. A nous quatre, nous goûtons huit assiettées différentes. Un vrai régal ! Chaque plat a sa sauce particulière. Toutes sont d'un goût inhabituel. On a apprécié ces petits plats raffinés, et notre soirée à quatre.
Sur le chemin du retour, la Giralda est éclairée, encore plus belle de nuit sous les projecteurs. On reviendra, un autre soir, avec l'appareil photo et le trépied pour la pose.
La Giralda
Dans les rues, beaucoup de monde. Les femmes portent toujours leur flamenca. Elles viennent de la Feria, ou s'y rendent. Celles qui ne la portent pas sont en pantalon. Rares sont les femmes en robe. Les hommes sont en costume léger. Les sévillans/es font des efforts vestimentaires pendant leur fête annuelle , ou bien cela leur est habituel. Mais ça se remarque.
Lundi 9 mai : La journée a été chaude. Vers 20 heures, encore 30°. On part faire un tour à Gelves. On a juste à traverser au feu rouge pour être dans l'avenue principale. C'est l'heure où les espagnols de tous les âges sont dans la rue.
A un petit bar, il y a quelques tables sur le trottoir. On se met à la dernière disponible. Discrètement, on regarde ce qui se consomme. Un petit bol de caracoles et un verre de bière chacun. Les escargots ont la taille des petits bigorneaux bretons. Pour la grosseur du dessus, il faut demander des cabrillas. Ils sont chauds, dans un bouillon très épicé. C'est parfait pour notre apéritif.
On rentre au bateau pour diner vers 21 h 30. On est de plus en plus espagnols pour les horaires! Et ça nous convient parfaitement.
Vendredi 13 mai : Jac a pris un rythme de travail. Il se lève tôt, quand il fait encore « frais ». Vers 9 h 30, nous prenons notre petit déjeuner. Pose café à 11 h. On ne déjeune pas avant 14 heures. Ordinateur ou sieste. 17h30 heure du thé. Re-travail. Diner vers 21 h. Il est possible que ses horaires soient modifiés, cet été, pour encore mieux s'adapter à la température.
Autour de nous, ça travaille dur sur les bateaux. Ils vont sans doute les mettre à l'eau sous peu.
Dimanche 15 mai 2011 : Après-midi à Séville.
Palais San Telmo
Il est actuellement le siège de la Junta de Andalucía (institution de la Communauté Autonome d'Andalousie).
La cathédrale
Nous pensions visiter la cathédrale et la Giralda gratuitement, le dimanche. Mauvaise info ! Adultes 8 € / retraités 2 €. Et beaucoup de monde, même à 15 h 30.
La cathédrale se dresse à l'emplacement de la Grande Mosquée du 12e s., dont elle a conservé le minaret. Plan de la mosquée, superposé à celui de la cathédrale.
La cathédrale et « el Giraldillo », la girouette qui orne aussi le sommet de la Giralda.
La cathédrale est immense (3e dans le monde après Rome et Londres) et la voûte est très haute.
Pour reprendre une phrase lue ailleurs : « Dieu, que c'est grand ! »
Beaucoup de richesses, aussi. Les oeuvres de grands peintres espagnols, des voûtes sculptées, du plaqué-or, de l'argent, de l'orfèvrerie massive, du bois de cèdre... et le tombeau de Christophe Colomb.
220 figurines (1500 figures) ciselées dans le bois de cèdre, puis dorées (1.200 kg d'or fin).
Le plus grand retable au monde. Pour que l'ensemble soit visible d'en bas, les figurines de la partie haute sont beaucoup plus grandes (2 m) que celles du bas. 80 ans pour tout sculpter.
Figurines ciselées dans le bois de cèdre, au pied des grandes orgues...
et le tombeau de Christophe Colomb.
La Giralda
Un peu d'Histoire :
8e siècle : Invasion des Maures.
12e s. : Construction de la mosquée arabe de Séville.
13e s. : Reconquête de la ville par les Chrétiens. La mosquée est convertie en église, sans être complétement détruite.
14e s. : Un tremblement de terre détruit en partie la mosquée, qui sera alors remplacée par la cathédrale. Le minaret demeure, mais subit quelques aménagements.
16e s. : Il est complété par un clocher surmonté d'une girouette.
18e s. : La tour prend nom « la Giralda», et la girouette « el giraldillo ».
L'accès à la Giralda se fait par l'intérieur de la cathédrale.
Pour la vue de tout en haut, la montée est très spéciale. On y accède depuis la cathédrale en empruntant, non pas des escaliers, mais une rampe de 34 paliers... sur 70m de haut. En son temps, cela permettait au muezzin de monter jusqu'au sommet avec son cheval.
Cela ne décourage personne. On peut y monter avec bébé dans sa poussette, ou en fauteuil roulant. Donc, là aussi, beaucoup de monde.
Au fur et à mesure de la montée, la vue sur la ville de Séville est de plus en plus panoramique.
La première horloge de la Giralda est inaugurée en 1400. Seule la cloche est conservée.
La fabrication de l'horloge ci-dessous commence en 1757, dans les murs de la cathédrale. Sa fabrication dure... 8 ans.
On finit par arriver au clocher.
Un petit coup d'œil sur la place de l'église, en descendant... Mais non, ne nous attendez pas. On n'est pas fatigués. On va à pied !
A côté de la cathédrale, le Palacio Arzobispal (l'archevêché)
Et au hasard des petites rues autour de la cathédrale...
La tentation est grande, mais on ne pêchera pas par gourmandise. Ça fait cher la guimauve !
Elle non plus ne se laisse pas tenter. Quoique... ! On l'a vu passer et y revenir.
Et si vous avez la vocation, vous trouverez votre bonheur dans ce magasin. On y vend même des chasubles.
On reviendra traîner dans ce barrio de Santa Cruz. On n'a pas encore découvert toutes les ruelles, ni les patios qui s'y cachent. Celui-ci nous a plu, mais il y en a bien d'autres...