GELVES et nos visites à SEVILLA - parc Maria Luisa
SEVILLE – le Parc Maria Luisa
Mercredi 15 juin : La température prend une vitesse de croisière. ¡Mucho calor! Et Jac qui ponce la coque ! Et moi qui tiens le coup, hublots fermés à cause de la poussière.
Ensuite, il faut dépoussiérer et re-dépoussiérer. Il y en a PARTOUT. Jac balaie l'extérieur du bateau (pont, hublots, cockpit...). L'intérieur est pour moi, car même tout fermé ça pénètre sournoisement, à l'ouverture de la porte extérieure par exemple. Et puis, avec un peu de vent, une autre poussière vole depuis l'allée du chantier. Des voisins poncent aussi. Un vrai chantier, dont l'activité ne fait une pause de mi-journée que vers 14 h !
Entre 15 h et 18 h, il n'y a plus un bruit. Heure du repas et de la sieste. On n'entend même pas les cigales, ou il n'y en a peut-être pas ici. La température atteint son maximum vers 17 heures. Quand les ouvriers reprennent leur travail, ils arrosent le sol pour rafraîchir. Ici, il ne semble pas y avoir de restrictions d'eau.
Pour nous motiver, Jac me dit « je peins dans une semaine ». Mais la semaine écoulée, la même phrase revient. Une chose est certaine, il faut avancer au maximum pour finir la coque et pouvoir remettre à l'eau... avant les très grosses chaleurs. Car, parait-il, on n'a encore rien vu !
Ce soir, il termine sa journée de travail à 22 h 30, avec la lampe frontale pour y voir clair.
On prend tout de même soin de nous. On boit beaucoup d'eau, même si l'eau du robinet est à 38°. Avec un peu de citron, ce n'est pas si mauvais.
Jeudi 16 juin : Jac ponce... je repars pour Séville.
A droite, le Puente de los Remedios sur le Río Guadalquivir. Tout droit, l'avenue Paseo de las Delicias. Je choisis les délices.
Un superbe palais abrite le Conservatoire Professionnel de Danse.
Attenant au Conservatoire, les Jardines de las Delicias. Encore un havre de fraîcheur, au cœur de Séville.
En face, c'est le parc María Luisa sur 1 km de long. En fait, je vais au Musée des Arts et des Coutumes Populaires, à l'intérieur du parc. Il est situé dans le pavillon Mudéjar de l'Exposition ibéro-américaine. Son entrée est gratuite pour les membres de l'U.E.
Museo de Artes y Costumbres Populares
Museo de Artes y Costumbres Populares
Le patio du Musée
Beaucoup de choses concernant la vie de tous les jours et illustrant les traditions d'Andalousie.
A la sortie du musée, je traverse le parc à la recherche de verdure et de bassins. La température monte.
A l'ombre des grands arbres, c'est plus agréable.
On croise des promeneurs à pied, en vélo, en calèche. La police est à cheval. A chacun son rythme.
Il y a même des endroits où la végétation est très luxuriante.
... et un petit jet d'eau pour la fraîcheur. J'y resterais bien jusqu'au soir...
Mais j'ai bien flâné. Je dois reprendre mon bus (climatisé) pour rentrer à Gelves. Donc, fin de ma ballade dans le parc María Luisa.
Samedi 18 juin : Je vais faire mes courses...
Usages au supermarché :
Au rayon fruits et légumes, il y a toujours des gants fins jetables aux balances de pesée pour se servir. Il n'y en avait plus. Je regarde comment ça se passe. Il faut alors prendre un petit sac plastique et enfiler ma main dedans pour prendre mes tomates. Idem pour le pain. Cela se fait partout : à la boulangerie, à la petite supérette comme à Carrefour. Tous se plient à cet usage, moi aussi. Je risque d'avoir l'air malin si je fais ça au supermarché de Hyères ! Mais ici c'est habituel, et évident.
En semaine, il n'y a pas beaucoup de monde. A l'heure du déjeuner, il n'y a pratiquement personne. Le samedi est le jour le plus chargé.
Aux caisses, il n'y a pas la queue longtemps. Il y a du personnel. Le caissier se lève pour aider la cliente à remplir son sac. On ne passe pas au client suivant avant que tout soit fini avec le client en cours. Les petits sacs plastique sont facturés 0,03 €.
Il y a une consigne automatique pour les caddies personnels et les sacs.
Samedi soir, nouveau barbecue. Le voilier Whynot a terminé ses travaux. Ils mettent à l'eau, lundi, et partent pour les Baléares. Nous sommes une dizaine. Il a fallu parler espagnol et anglais. Pas facile pour l'anglais avec des Écossais et un Américain ! En tout cas, un très bon exercice pour jongler avec trois langues.
Mardi 21 juin : Les cigales andalouses sont ponctuelles au rendez-vous de l'été. Elles ne sont pas dans les pins ou les chênes liège, mais dans les peupliers et les eucalyptus.
Je vais moins souvent sur mon ordi. Il ne faut pas l'allumer trop longtemps car la température prend alors quelques degrés de plus. Le soir, Jac arrête de travailler à plus de 22 heures. A cette heure, la température est devenue très agréable. Pendant qu'il part prendre sa douche, je prépare le diner. Demain sera encore une autre dure journée.
Mercredi 22 juin : Je repars pour Séville. On a un problème de connexion internet et je vais expliquer mon cas à la boutique Vodafone. Problème résolu. Ils me changent la carte à puce.
Tout se passe dans le calme, au son des tambourins. Pas de police en vue.
Chacun a son petit drapeau UGT (Unión General de Trabajadores) ... et sa bouteille d'eau.
Des bus entiers déversent les manifestants. Ils se rassemblent aux Jardines de Cristina, à proximité du centre historique de Séville.
De retour au bateau, je constate que le problème wifi n'est pas résolu. Toujours pas possible d'accéder à internet, malgré la bonne connexion. Jac ira à Séville, demain, avec son ordinateur portable. A son tour d'expliquer notre problème... en espagnol, bien sûr.
Jeudi 23 juin : Jac doit passer chez Vodafone, puis Leroy-Merlin. Il prend donc le bus Gelves-Séville. Tout faux ! Aujourd'hui, c'est férié. C'est le Corpus Cristi.
Vendredi 24 juin : Jac repart pour Séville avec ordinateur et clé défectueuse. Il y a un problème avec les cartes pré-payées chez Vodafone, qui ne sera résolu que lundi... peut-être. Ah ! ce fameux "mañana" !
Après Séville, il passe à Leroy-Merlin pour du contreplaqué et une latte de lambris pvc qui lui manque. Le lambris est en 2,50 m. Il ne peut pas prendre le bus pour Gelves ainsi. Pas de problème, il avait prévu et pris sa scie à métaux. Il s'installe sur le parking des handicapés et scie sa latte. Le tout étant ensuite scotché sur notre caddy pour faire les courses. C'est ainsi que je le vois revenir au bateau, dans la chaleur andalouse, le bob sur la tête, la chemise mouillée, mais avec le sourire !
Samedi 25 juin : Je mange mes premières mûres, en chemin. Elles sont en avance d'un petit mois par rapport à celles que je ramassais à Hyères. Mais il n'y en a pas assez pour me lancer dans les confitures.
