Lagune de Faro : FUSETA
PORTUGAL
Lagune de FARO : FUSETA
FUSETA
Mercredi 12 octobre : Lever du jour sur Armona, avant de lever l'ancre.
La mer commence à remonter. C'est le bon moment pour prendre le chenal qui nous mène à Fuseta. Il est bien visible à marée basse. Mais il faut rigoureusement suivre sa route. Le talus est très incliné. Pour notre navigation, on se sert de Google Earth, qui donne une idée précise de l'endroit à marée basse.
Au milieu du chenal, il n'y a jamais moins de 2 m à 2,5 m de fond à marée basse d'un coefficient assez fort. A marée haute, tout est recouvert d'eau. Encore faut-il ne pas sortir du chenal.
On s'est planté une seule fois, pour avoir trop dévié du milieu du chenal. Je barrais une grande partie du trajet, un oeil sur le chenal, l'autre sur le sondeur. Mais le plantage est tombé sur Jac au moment où je voulais regarder la carte sur l'ordinateur de bord. Pas grave, on repart.
On pose l'ancre dans le chenal avant d'arriver à Fuseta. Il ne faut pas gêner le passage de la navette qui mène les personnes sur la plage de la dune. On ne voit pas la mer. Elle est derrière la dune de sable. De l'autre côté, c'est la ville de Fuseta et sa plage de sable très abritée. On est dans la lagune. Il y a des îles et des dunes de partout.
Vue de Fuseta depuis l'embarcadère de la dune. Mouillage dans le chenal.
Au premier plan, l'embarcadère sur la dune. En face, Fuseta.
Un chauffeur de taxi-bateau vient nous dire qu'il vaut mieux ne pas mouiller dans le chenal pour la nuit. Il nous préconise de poser l'ancre devant le débarcadère de la navette, qui ne fait son premier trajet qu'à 9 heures, demain matin. On suit son conseil.
La nuit tombe, pas un bruit à nouveau. Décidément, la lagune de Faro est très reposante ! On entend seulement différents oiseaux au coucher du soleil.
Jeudi 13 octobre : Avant 9 heures, on déplace Coquillage pour reprendre notre place initiale dans le chenal. On met la petite annexe à l'eau et part sur la dune. On prend la première navette de 9 heures pour Fuseta. A peine un quart d'heure de trajet. Le conducteur de la navette a du être surpris de prendre 2 passagers alors qu'il faisait son premier voyage de la ville à la dune. Non, on n'a pas dormi sur le sable !
Coquillage dans le chenal à marée basse, devant Fuseta.
On visite un peu la petite ville. Encore quelques touristes, mais tout marche au ralenti. Jac voulait voir comment était le port. Essentiellement des bateaux de pêche et des petites embarcations amarrés tout le long de la ria. Tout dans le fond, un dériveur intégral est posé sur la vase. On l'avait croisé à Armona. On regarde la passe de sortie vers la mer. Il y a une barre, mais les pêcheurs rejoignent la mer par l'étroit chenal. On n'essayera pas la sortie demain car un petit soucis avec notre moteur nous oblige à revenir vers Olhão.
Les barques de pêche dans la ria de Fuseta.
L'église
Vers midi, à mi-marée montante, on reprend le chenal en sens inverse. On retourne au mouillage d'Armona. Aucun problème. Pas planté. On ne les avait pas remarquées à l'aller, mais le chenal est relativement bien balisé avec des touffes de roseaux et des jerricanes en plastique. Cependant, il vaut mieux surveiller la profondeur en arrivant sur Armona car c'est moins balisé.
Vendredi 14 octobre :
Armona – enlèvement des poubelles avec le bateau-éboueur. Le tracteur remet le bateau dans un peu plus d'eau.
Nous quittons Armona pour Olhão. Besoin de gasoil. Ce n'était pas pratique, à Fuseta, et pas de station gasoil à Armona. En arrivant vers midi, cette fois-ci nous trouvons une place au mouillage en face du marché couvert. Mais les barques de pêcheurs rentrent pour le déjeuner. Ils arrivent vite et font des sillages. Le mouillage est très inconfortable.
Après les courses, on part mouiller dans la cuvette au nord-est de Culatra, près de la sortie vers la mer. Le mouillage est très tranquille. Il n'y a que 3 bateaux. Attention de ne pas se planter à marée basse. De l'autre côté de la langue de sable, qui fait quelques mètres de large, il y a un autre mouillage immense avec seulement 4 voiliers. Après, c'est la sortie vers la mer. Pour ceux que ça intéresse, voir nos cartes.
Nos mouillages :
Culatra, grand mouillage au nord : 37° 00,060' N – 007° 50,338' W
Culatra, lagon : 36° 58,478' N – 007° 50,200' W
Culatra, cuvette nord-est : 37° 00,060' N – 007° 49,250' W
Olhão : 37° 01,348' N – 007° - 50,487' W
Armona : 37° 01,502' N – 007° 48,183' W
Fuseta : 37° 02,696' N – 007° 44,837' W
Au mouillage, à côté de nous, le bateau Qaswa appartenant à Michel, notre ami de Gelves. Pas de chance, il est actuellement en France.
Devant Coquillage, il y a une étroite bande de sable. Défilé de sternes, cigognes, flamands blancs, hérons cendrés...
Un peu plus loin, ce sont les pêcheurs de coquillages, à la silhouette caractéristique. A marée haute, tout est recouvert d'eau. Dans le fond, la ville de Faro.
Samedi 15 octobre : Deuxième soucis moteur. Cette fois, Jac décide d'aller à Faro, capitale de l'Algarve. Il nous faut trouver un mécanicien... pas avant lundi.
En attendant, on profite de la journée... pour ne rien faire. Ciel toujours sans nuages, température avoisinant les 30°, mer à 25°.
Côté salle de bains : l'heure du lavage, au savon sans savon (idéal en eau salée).
Demain, petite navigation vers Faro...
