FARO
PORTUGAL
FARO (capitale de l'Algarve)
Dimanche 16 octobre 2011 : Nous allons de Culatra à Faro, à marée montante. Mouillage devant Faro. Vu de loin, c'est plutôt moche. Une grande ville... capitale régionale. Et, en plus, les avions et les percussions de la fête foraine. On espère seulement trouver un mécano pour notre problème moteur.
Le moteur a cumulé alarme au ralenti, voyant charge alternateur qui s'allume et compte-tours qui ne marche plus. Tout ça au moment où on allait partir pour le fleuve Guadiana. Donc départ différé, espérons avec le moins de délai possible.
Faro – vue du mouillage
Lundi 17 octobre : Jac gonfle l'annexe semi-rigide, installe le moteur hors-bord, prend les avirons et une ancre. Nous voici partis pour la marina de Faro, accessible uniquement aux bateaux à moteur. Sur le quai, tout concerne les moteurs hors-bord. Rien pour les in-bord.
On visite un peu la ville... C'est un retour à la civilisation après notre dizaine de jours entre les îles de sable.
Une autre église, dans la vieille ville, avec ses nids de cigognes.
Puis, on va jusqu'au chantier naval Nave Pegos. Un grand chantier avec voiliers à sec. Encore un lieu pour hiverner. Certains vivent à bord. Le chef de chantier parle français. Il nous demande de venir à quai. A marée haute, on fait le mile de notre mouillage jusqu'au chantier (voir carte -ICI-). Nouvelle expérience pour moi, Jac s'amarre le long d'un quai avec la marée qui nous fera échouer.
Chantier Nave Pegos – Faro
Le chantier est très bien entretenu, bétonné sur toute sa surface. Bons sanitaires, une machine à laver le linge (5 € tout de même !). Pour le bureau du chantier, il faut frapper à la porte du hangar.
La quille est remontée. On surveille le niveau de la mer. Calcul des marées... Vu du hublot, amarré au quai (marée haute).
Pour que le bateau ne penche pas à marée basse, Jac passe un cordage autour de la quille relevée et l'attache sur une bitte d'amarrage sur le quai. En fait, cela ne servira pas. Il y a tellement de vase dans le fond que le bulbe de la quille s'enfonce, les safrans aussi.
Et toujours des oiseaux dans cette lagune de Faro...
Mardi 18 octobre 2011 : Très difficilement, j'arrive à passer du bateau sur le quai, qui est plus haut que le pont, en mettant un pied sur un chandelier... Du quai au bateau en contrebas, c'est pire... Et, à marée basse, je n'essaie même pas. Par contre, aucun problème pour Jac. Et il joue au Tarzan avec la drisse de grand-voile !
Le quai d'un côté, un muret de l'autre, quelques centimètres d'eau et beaucoup de vase. C'est marée basse. On attend le mécano...
Il faut bien viser pour l'heure de sa venue à bord. Le bateau doit flotter pour que le moteur puisse tourner...
Il vient en fin de journée, accompagné du chef de chantier. Il parle à peu près le français. C'est plus facile. Bon mécano.
Tarifs chantier Nave Pegos :
Sortie d'eau pour un 10-11 m : 115 € ht (tva 23% , à ce jour)
Stationnement à terre : 0,55 € ht /jour /longueur hors tout.
Eau gratuite, électricité au compteur individuel.
Pour nos 2 jours à quai, le chantier nous facture 20 €.
Le moteur est ok maintenant. Le filtre à huile était encrassé, malgré son remplacement il y a 20 heures, à la vidange, et petit problème électrique sur le tableau de bord.
On repart à notre mouillage devant Faro. Le chenal est bien balisé depuis le chantier. Malgré les apparences, on passe entre les bateaux à moteur.
Vue de Faro, à marée haute.
Jeudi 20 octobre : On fait un plein alimentaire au Jumbo. Et, dans l'après-midi, on repart en ville pour un plein de camping-gaz. On a trouvé, sur le site internet de camping-gaz, un magasin qui les distribue. Il est situé près du mercado municipal. C'est une boutique d'outillage.
Mercado Municipal (le marché)
Dans une rue, près du marché, on découvre ce balcon...
Vendredi 21 octobre : Vent d'est un peu plus fort...
Un nouveau voilier arrive dans le mouillage de Faro. C'est bien la première fois qu'on voit un pavillon de Slovénie !
Demain, le vent sera de sud. L'occasion est bonne. Il faut en profiter. On lèvera l'ancre pour sortir de la lagune et pointer l'étrave vers le rio Guadiana.