MINAS DE RIOTINTO - ARACENA
28 mars 2013 : On a pu trouver une journée à peu près correcte pour aller à Minas de Riotinto, puis jusqu'à Aracena, avant notre départ pour les Açores.
Au nord de Séville, le paysage est de plus en plus vallonné. La nature est changeante : mimosas en fleur, eucalyptus, chênes-lièges, prairies avec des taureaux ou des porcs de couleur marron...
A l'horizon, ce n'est pas de la neige sur un quelconque sommet. C'est Minas de Riotinto.
A partir de Nerva, le paysage change complètement et ses couleurs deviennent de plus en plus spectaculaires.
A l'approche de Minas de Riotinto, les couleurs sont irréelles. Vous êtes surpris par ce paysage ? Pas autant que nous, qui l'avons vu en grandeur nature.
Les mines à ciel ouvert, ont été exploitées pendant 5 000 ans pour en extraire or, cuivre, argent, fer, plomb... Ce serait les fameuses "Mines du roi Salomon" (900 av. JC). Au 19e s. les anglais donnent un nouveau départ à l'exploitation. Un chemin de fer est construit pour relier les mines à la ville de Huelva, sur la côte. On peut visiter le quartier anglais, en ville. L'exploitation des mines est arrêtée depuis une soixantaine d'années.
Circuit en train touristique : seule façon de visiter le site sur 22 km.
Le billet est un peu cher : 10€ tarif général, 9€ pour les seniors +65 ans. On n'a pas regretté. C'est vraiment à voir.
Départ du train : 13:30 et 16:30 à la station. Il faut aller (avec sa voiture) depuis le musée (au village de Riotinto) au centro de recepción del ferrocarril à 3 km sur la route vers Nerva. Au guichet du musée, il explique en français et donne un petit plan. On peut prendre son billet au musée, ou à la station. Attention, il y a du monde. Arriver 20 minutes avant l'heure de départ. Dans le train, s'asseoir côté gauche et près d'une fenêtre qui s'ouvre (si vous voulez prendre des photos). Ce n'est pas un tgv, mais c'est tout de même un Train à Grandes Vibrations ! Et, à l'aller, il y a les explications (en espagnol), en fond très sonore.
La visite commence. Départ du train...
On traverse deux paysages bien différents. Tout d'abord, on longe le Rio Tinto. Puis l'ancienne zone industrielle avec les mines à ciel ouvert. J'ai le souvenir d'une poésie en espagnol sur le Rio Tinto, que je faisais réciter à un de mes enfants, en classe de 4e (ça date!). Mais quand je vois la rivière à Minas de Riotinto, c'est une autre planète !
La couleur du fleuve est due à la grande concentration de métaux dans ses eaux. Le ruissellement rend les eaux très acides, mais des bactéries parviennent à y survivre. Le cycle de la vie ?
Dans ce paysage minéral, on se demande comment les arbres continuent d'exister.
Après le déjeuner, on reprend notre route vers Aracena. Mais encore une grosse surprise dans le paysage, alors qu'on vient de sortir du site... Stop, et encore !
Et pour finir, tout l'outillage qui va avec l'extraction du minerai.
Cette fois-ci, on sort de la zone minérale. Le paysage redevient vert.
Barrage de Campofrío
Village de Campofrío
Aracena
Aujourd'hui, c'est un jour férié (Jeudi avant Pâques), les habitants se promènent. Et aussi des touristes espagnols et étrangers. La ville est agréable. Sa particularité est la Gruta de las Maravillas, la Grotte des Merveilles. Elle est en plein centre ville, sous la montagne surmontée d'une église et d'un ancien fort. La visite des grottes dure une petite heure. Les photos sont interdites. Nous n'y sommes pas allés. On a seulement regardé les photos à l'accueil. Par contre, on a visité un petit musée, fait d'une importante collection d'un particulier. De belles pierres et des fossiles, pour ceux qui s'y intéressent.
La rue qui mène aux grottes.
En ville, c'est un peu un musée en plein air...
Les végétaux ont aussi un style...
Retour sur Séville par une belle route, puis l'autoroute. Finalement, la journée n'a pas été pluvieuse et il aurait été dommage de se priver de ces visites, surtout Minas de Riotinto.
1er avril : Il voulait y retourner. Jac part faire des photos dans la Sierra de Grazalema. On mettra seulement les photos en ligne (envoi programmé).