SÃO MIGUEL : la côte Ouest
MOSTEIROS, BRETANHA, CAPELAS
11 avril 2013 : Après deux jours dans la capitale, on part à la découverte de l'île.
Environ 65 km de long, 12 km de large. Pour une carte plus grande, cliquer dessus.
Trajet aller par le sud, retour par le nord.
Premier arrêt à la sortie de RELVA, au miradouro do caminho novo. Chaque belvédère a son point de vue remarquable et un coin pique-nique. Et il y en a beaucoup, partout sur l'île !
Vue depuis le miradouro do Caminho Novo
Le ciel se gâte quand on arrive au miradouro Escalvado, 1 km après VARZEA. Mais la vue est impressionnante sur la ville de MOSTEIROS (ce n'est pas de l'espagnol, il faut prononcer mouchetaïrouche) et ses rochers.
Vue du miradouro da Vigia das Feteiras
Avant d'arriver en ville, on patiente derrière ces dames. Il y en a dans tous les champs, qu'ils soient plats ou très pentus. Ici, les vaches ne rentrent pas à l'étable. On les trait dans les champs car il fait doux toute l'année, jour comme nuit. Beaucoup de fromages et de viande bovine.
Vue en arrivant sur MOSTEIROS et ses rochers, depuis ponta do Escalvado
La couleur ne passe pas inaperçue... surtout quand le ciel est gris.
L'église, sobre à l'extérieur comme à l'intérieur, comparée aux églises d'Espagne.
Après Mosteiros, on commence à monter vers SETE CIDADES. La route est magnifique. On roule entre haies d'hortensias qui commencent à fleurir, et azalées en fleur. Ici, ce sont des plantes qui poussent partout.
On pensait avoir du beau temps, mais c'était sans tenir compte de l'humidité. S'il y avait quelques timides rayons de soleil au niveau du bord de mer, sur les hauteurs on s'est retrouvés dans la brume. Alors, les deux lacs dans la caldeira de Sete Cidades, ce sera pour un autre jour.
Après être arrivés au miradouro das Cumeiras, et ne rien voir, on redescend.
On recroise d'autres dames, toutes seules, l'une derrière l'autre, sans franchir la ligne blanche... et sans fermier.
Il faut rouler lentement, mais il y a des panneaux qui indiquent ces dames. On est prévenus !
Zone rurale de BRETANHA (colons bretons et normands, dès le 15e s.)
Encore une maison colorée, à Bretanha.
Après Bretanha, le point de vue depuis le Miradouro do Pico Vermelho.
Entre Bretanha et CAPELAS -Vue sur Capelas ?
Pour être aussi verte, l'île reçoit de l'eau... Elle est d'ailleurs appelée « ilha verde » (l'île verte). Mais si la météo ne va pas, il suffit d'attendre un peu pour qu'elle change : « trois saisons, en un jour ». Et côté température, c'est agréable. Mi-avril, 15 à 18°, le jour comme la nuit. Pour les ballades, c'est parfait... avec de bonnes chaussures tout terrain.
CAPELAS, village de pêcheurs. Autrefois, pêche à la baleine avec cette grosse barque.
Le port de pêche de CAPELAS. Pas facile d'accoster, ici !
12 avril : Ponta Delgada –en ville
Ciel tout gris, mais sans pluie. Le matin, on met à jour notre blog pour essayer de vous donner des nouvelles le plus souvent possible.
Après le déjeuner, on part chercher des horaires de bus et d'une exposition photos qu'on veut voir. On passe devant le Palacio da Conceiçao, ancien couvent de la Conception, utilisé par le gouvernement régional (photo sur l'article précédent).
Un arrêt 4-heures : cafe com leite et pastel de nata (un délicieux petit gâteau déjà apprécié en Algarve). Le serveur me dit que je parle bien le portugais. Mais je n'ai dit qu'une phrase !
Pour le chemin de retour, on passe devant le campus universitaire. Le cadre est superbe. (Photos vues sur l'article précédent).
Samedi 13 avril : Le plein au supermarché Sol Mar, récemment racheté par le Pingo Doce plus courant au Portugal. L'ancienne enseigne a deux ans pour être modifiée. Il est grand, mais il y a surtout de l'alimentation. Ce n'est pas très cher et les taux de tva sont à 4 %, 9 % et 16 % (23 % sur le continent).
En Espagne, on a perdu l'habitude de manger de la viande bovine (rare et très chère). Ici, la viande de boeuf est meilleur marché que le porc. Et un vrai régal ! On a aussi trouvé des rognons de bœuf à 0,99 €/kg. Le rayon est impressionnant ! Il y en a beaucoup
Sinon, on trouve des ananas locaux à 1,99 € /kg (un peu cher) et des bananes à 1,25 €/kg. Elles sont plus petites que celles qu'on est habitués à voir chez nous, ou en Espagne. Mais elles poussent sur place, en plein air. Les citrons locaux ont la peau orange, au goût plus doux. Et des oranges, plus douces aussi.
Le rayon des congelés est très important. Celui des alcools, aussi. Pour le pain, c'est pas terrible ! Mais ce n'est pas un problème. On a trouvé des grosses brioches.
A la caisse, la caissière emballe avec soin les articles dans des sacs plastique, pour chaque client. Ils ont encore cours, ici. Ils sont recyclés en sacs poubelle.
La grosse brioche remplacera bien le pain ou les biscottes du petit-déj... Pour la photo, on a oublié de sortir la confiture de framboises.
Prochain article :
RIBEIRA GRANDE, le Parc António Borges,
les plantations d'ananas.