SÃO MIGUEL : V.Franca do Campo, Ribeira Quente
VILA FRANCA do CAMPO
Lagoa do Congro
RIBEIRA QUENTE
VILA FRANCA DO CAMPO
Vendredi 10 mai : On repart vers l'Est. Voir carte -ICI-
Au Sud-Est de l'île, VILA FRANCA DO CAMPO est la première capitale de l'île au 16e s. Mais en 1522, elle est détruite presque entièrement par un tremblement de terre.
Pour les voiliers, VILA FRANCA a une marina. Elle est mieux abritée que la nouvelle marina de Ponta Delgada car il y a plusieurs chicanes pour casser la houle du large.
Il y a quelques voiliers, mais la ville est un peu isolée car les bus n'ont pas des horaires pratiques.
La marina et le port de pêche.
En face la ville, un îlot accessible en bateau touristique (l'été seulement). L'intérieur forme une piscine ronde et calme d'eau de mer, entourée par les parois volcaniques du cratère en partie effondré. L'îlot ilhéu de Vila Franca est une réserve naturelle.
Au fur-et-à-mesure qu'on grimpe vers le sanctuaire, belle vue sur la ville et la côte .
Sur les hauteurs, le sanctuaire de Nossa Senhora da Paz. On peut y monter en voiture. Nous, on y va à pied. Et ça monte dur !
On arrive au bas d'un grand escalier qui monte encore jusqu'à la chapelle. Chacun des 10 degrés de marches représente un « Ave Maria ». La descente est tout aussi dure pour les jambes.
À gauche, un des Ave Maria – à droite, intérieur de la petite chapelle.
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Midi. C'est l'heure portugaise pour trouver à se restaurer. On a bien marché et on a un petit creux.
En bord de mer, un restaurant de pêcheurs... L'occasion de faire un extra en mangeant du poisson. Très copieux. Deux poissons différents. Boisson et café inclus, service accueillant, ça fait 7,50 €. Comme dit Jac, à quelques Euros près, c'est le prix d'un sandwich-coca en France.
Villa Franca
Après le déjeuner, on part vers Ribeira Quente. Il n'y a pas de route par le bord de mer. Il faut repasser par FURNAS. On décide de prendre le chemin des écoliers, en passant nettement à l'intérieur de l'île.
Des champs vallonnés, des vaches. A l'entrée d'un pâturage, la trayeuse à lait...
Lagoa do Congro
Sur la route, on tombe par hasard sur un panneau indiquant Lagoa do Congro (Lagoa, c'est un étang ou une lagune). On prend un chemin de terre. On est seuls, en pleine nature.
On descend jusqu'au petit lac de cratère, dans une végétation luxuriante. Le chemin se confond parfois avec un ruisseau. Et ça ruisselle de partout.
On finit par arriver tout en bas. Un beau lac vert, dans un calme absolu et totalement abrité du vent. On est dans un ancien cratère. De grands arbres poussent sur ses pentes humides. Encore une splendeur, et ce calme... Même pas une grenouille ou un soufle de vent !
Le chemin de retour monte dur, une fois de plus. Dans ce coin isolé, où on se croyait seuls. D'autres sont comme nous. Ils y vont.
RIBEIRA QUENTE
On repasse par FURNAS et continue sur RIBEIRA QUENTE. La route est en cul-de-sac depuis FURNAS. Elle est encastrée entre des parois abruptes et la nature. Elle est très belle. On pensait trouver des cascades, mais elles sont à sec. De toutes façons, on n'aurait pas pu stationner. Et la route est à voie unique par endroit (long feu rouge) à cause d'éboulis.
RIBEIRA QUENTE est à l'image de bien d'autres villages de l'île, calme et solitaire. Une habitante fait un petit détour dans notre direction pour seulement venir nous dire boa tarde (=bonjour, dans l'après-midi). Petit détail d'hygiène, il y a des toilettes publiques dans le village. Comme ailleurs, c'est très propre. Quelqu'un doit nettoyer chaque jour...
Sur la place de l'église, les paroles d'un cantique sur un mur.
Et, bien sûr, on pousse la porte de l'église...
Le bord de mer est agité. Par endroit, les embruns passent sur la digue. Protégée par une presqu'île, la plage. Sable noir et eau de la mer réchauffée par des sources d'eau chaude. Il doit y avoir foule, en été ! D'ailleurs, le parking est immense et des employés semblent préparer la saison.
Vue sur l'autre partie de la ville. Ribeira Quente est en deux parties distinctes. Entre les deux, seulement une route en bord de mer, pas suffisamment large pour qu'il y a des maisons. La ville se coince entre la mer et la falaise.
Il est temps de rentrer sur la capitale. On reprend la route par FURNAS, et on rejoint la voie rapide qui va de NORDESTE à RIBEIRA GRANDE, puis PONTA DELGADA.
Prochain article : PICO da VARA (et fin de notre séjour).