voilier-coquillage

 

 

Ponta Delgada

Lundi 13 mai : Un tour au marché. Aujourd'hui, les ananas de l'île sont à 5 € les 3...

 

...et un tour en ville. On entre à pas feutrés dans l'église. De belles colonnes, des lustres de château, mais le reste est relativement sobre comparé aux églises andalouses.

 

Puis, Jac monte à Torre Sineira (gratuit). C'est la tour de la cloche. De là-haut, vue panoramique sur Ponta Delgada.

 

 

La nouvelle marina de Ponta Delgada

 

 

PICO da VARA

Mardi 14 mai : Vers Pico da Vara, point culminant de l'île à 1 103 m d'altitude, dans la Sierra de Tronqueira, à l'est de l'île.

La route qui y mène traverse le planalto dos Graminhais (plateau des graminées) -carte-.

 

 

Vue panoramique sur la vallée de Furnas. Le lac de Furnas. La mer, au loin.

 

Et vue panoramique sur Povoação, depuis Salto do Cavalo.

 

Descente vers la côte Nord de l'île, miradouro Pesqueiro, près d'Achadinha.

Côté campagne paisible...

… avant de remonter vers le Pico da Vara.

La végétation est luxuriante. Ici encore, de grands arbres et des fougères arborescentes.

 

 

Enfin le Pico da Vara... mais arrêt un peu avant le sommet, car le chemin est trop détrempé.

Ici, rien n'arrête le vent et les éoliennes ne font pas semblant de tourner. 

 

Descente vers la côte Nord. Fenais de Ajuda, son église et son cimetière un peu particulier...

 

Le lac de São Brás et le paysage alentours. Les champs sont petits et toujours entourés d'arbres ou de murets. Les vaches sont ainsi moins stressées par le vent... et font du bon lait.

 

 

Jac repasse par Porto Formoso. On avait oublié de prendre cette photo : le petit âne et les bidons de lait.

 

Et enfin, le miradouro de Santa Iria avec la vue vers l'Est en fin de journée. Cette fois-ci, la photo n'est pas à contre-jour.

Dimanche 19 mai : Demain, c'est le retour vers l'Espagne...

Et oui, il faut bien revenir à notre port d'attache. On rentre à Séville. Mais rapidement on va repartir naviguer, avec Coquillage, pour passer l'été entre Andalousie et Algarve.

 

Lundi 20 mai, 18 h (heure Portugal-continent) : … Le commandant de bord annonce en portugais, puis en anglais : « Nous entamons notre descente sur Lisbonne, la température au sol est de 18° centigrades... »

Lisbonne

Nos deux avions Sata Air Portugal. Le plus gros, celui de Ponta Delgada à Lisbonne. Le petit, avec un seul siège de chaque côté de l'allée centrale, pour Lisbonne-Sevilla. Dans chaque vol, on a eu une petite collation.

Voir notre vidéo, en avion -ICI-

Mardi 21 mai 2013 : Des Açores, via Lisbonne et Séville, nous arrivons à Puerto Gelves vers une heure du matin. On retrouve Coquillage. Le bateau a été changé de place, mais il est toujours dans la marina. Pas de problème à bord.

On remet nos pendules à l'heure du fuseau horaire Bruxelles-Copenhague-Madrid-Paris, et on se prépare doucement pour une navigation... vers le Portugal.

 

 

SÃO MIGUEL – ma conclusion

 

São Miguel, une île bien surnommée ilha verde, pour sa végétation abondante et tous ses tons de verts : pâturages, forêts, fougères, plantations de thé, bananiers, beaucoup de plantes.

Beaucoup de fleurs, aussi. Les hortensias, ramenés d'Asie au 19^e siècle, se retrouvent maintenant sur le bord des chemins. Dommage pour nous, leur pleine floraison ne commence qu'en juin. Mais on a eu les azalées en fleurs, le long des routes.

Beaucoup de couleurs. Tous les verts, mais aussi des murets de lave noire entre les prés, des azalées roses, des hortensias bleus et blancs (quelques fleurs déjà, fin avril), le bleu de l'océan souvent dans le paysage, le vert ou le bleu des lacs de cratères. Les maisons blanches ou colorées, aux toits rouges. Même les vaches, de couleur noire et blanche. Et l'air sans pollution qui accentue les contrastes.

Dans les villages et la campagne, le temps semble arrêté sur une autre époque. Tout est paisible. Sur la route, on peut croiser des vaches ou la camionnette de lait...

L'île est une aubaine pour les ballades. De nombreux sentiers sont aménagés en pleine nature. Côté météo de printemps, on a eu un partage entre nuages, ciel bleu et petite pluie. La température est douce, jour comme nuit, hiver comme été.

Finalement, on a pu voir beaucoup de lieux car les distances sont courtes. Mais on est tout de même restés six semaines. Cette île est comme un jardin botanique posé sur l'océan. Sa beauté, la gentillesse et l'accueil de ses habitants (et particulièrement de nos hôtes), en font un petit coin de paradis. Et ce n'est pas le bout du monde.

 

 

Voir notre album photos de SÃO MIGUEL -ICI-

Prochain article : du Guadalquivir au Guadiana.