Train pour V.R.S.António

Publié le par voilier-coquillage

 

 

 

Faro - Vila Real - AYAMONTE

 

 

Mardi 18 février 2014 : Jac commence à mieux marcher, et la météo n'est pas trop mauvaise. On décide d'aller à Ayamonte, en Espagne, s'approvisionner en vue des travaux sur le bateau. Il n'y aura pas beaucoup à marcher. A Faro il y a un grand ship (à côté du Mercado Municipal). Mais les prix sont assez élevés.

 

On prend le train de 9 h 30 pour V.R.S.António. C'est écrit souvent en abrégé. La ville se nomme Vila Real de Santo António.

La gare de Faro

 

A gauche, le terminal des bus. A droite la mer (dans la lagune).

 

VILA REAL de S.António

Ici, le vent du Nord souffle. La marina est agitée et peu de places disponibles.

       La marina portugaise

 

 

Le ferry pour traverser le fleuve Guadiana. Dix minutes pour se retrouver côté espagnol.

 

AYAMONTE (rive espagnole)

Abritée du vent. La marina est très calme et il y a de la place. Elle est sans doute plus chère que sa voisine d'en-face.

La marina espagnole

Le ship est bien approvisionné. Il est tenu par un couple anglo-hollandais, qui parle plusieurs langues. On trouve beaucoup de choses à des prix très raisonnables. On prend 2 bidons d'antifouling. Pour la résine époxy, le stock est en rupture. Mais s'ils sont réapprovisionnés rapidement, ils passent à Faro au chantier de Bruce (Nave Pegos) dans quelques jours, et nous livreront. Ils se chargent aussi des révisions de survies toutes marques, et viennent la chercher au bateau. Au Portugal, c'est une révision tous les trois ans. En Espagne, une révision par an.

 

La ville est agréable. On déjeune dehors, à une terrasse de café turque. Pour un mois de février, on apprécie !

Quelques photos d'Ayamonte.

 

 

 

 

Photo prise pour les beaux dessous de balcons en azulejos.

On a bien géré les horaires train-ferry-bus, le décalage horaire entre les deux pays.. et en plus les heures de repas différentes. Pour le retour, on prend le ferry (1 par heure), puis le bus (à côté des quais du ferry) dans le ¼ d'heure qui suit. Le train est un peu plus loin et il faut attendre plus longtemps. Retour au bateau en milieu d'après-midi.

Pour tous les horaires, voir la page « vie pratique » Portugal-transports.

Jac retournera à Ayamonte dans 15 jours (les photos ont été regroupées).

 

FARO

24 février : Le plein de la semaine au Pingo Doce (prononcé pin'doss'). C'est notre supermarché habituel, au Portugal. Les prix sont doux, malgré la TVA à 6 %, 13 % ou 23 %. Au rayon légumes, même la salade se vend au kg. Son prix de vente devient ridiculement bas. La viande de bœuf est relativement chère. Mais on trouve des poulets, des lapins et canards entiers, bon marché. Aujourd'hui, il y avait des baguettes comme en France. C'est la première fois qu'on en voit. En portugais, c'est baguette francesa.

On va aussi à l'hypermarché Jumbo (Grupo Auchan) car il y a un immense rayon de vente au kg : des grandes boîtes transparentes empilées les unes au-dessus des autres, et un système d'ouverture avec une grosse dosette. On se sert et on pèse : toutes sortes de thés, cafés, tisanes, épices, herbes aromatiques, nouilles, haricots en grains... flocons de pommes-de-terre, farines, cacahouètes... bombons, etc. J'ai refais mon stock d'herbes de Provence pour 0,40 €.

Dans quelques jours, mardi Gras. A Jumbo, un grand rayon étale des centaines de déguisements, confettis et autres.

 

FARO

Train pour V.R.S.AntónioTrain pour V.R.S.António

 

Faro, c'est un mélange de constructions et d'architectures. Les maisons sont parfois vieilles, voire très délabrées, mais elles restent en place.

 

 

 

La bibliothèque, et son coin wifi

 

et la vieille ville.

 

 

Toujours des gros nids de cigognes.

 

25 février : Tombé au pied du bateau ! Il était bien joli, ce petit oiseau. Il a du se cogner.

Pas facile de naviguer dans les airs, sur un chantier, avec tous ces mâts, haubans, étais, antennes, éoliennes... !

 

26 février : Au réveil, ciel tout bleu. On n'aura sûrement pas les 15° quand le ciel est couvert. Effectivement, on se gèle avec 6° seulement. Et on commence à se dire que ce sera notre dernier hiver au froid... Mais bon, après le déjeuner, on prend le café dans le cockpit. On a tout de même 25° ! Moment de détente. C'est calme. Au-dessus de nos têtes passent deux cigognes, le bec chargé d'un fouillis impressionnant de brindilles...

 

Jac a sorti le masque (pas vraiment pour se déguiser, ni s'amuser !). Il gratte, ponce, mastique... Il faut préparer le bateau pour bouger d'ici, quand les dépressions de l'Atlantique se calmeront.

 

L'hiver se fait long. Mais de temps en temps on a de la visite. L'autre jour, notre ami Michel est venu nous voir depuis Olhão. Et aussi Rémi. Car du chantier où nous sommes, avec une bonne marche on peut aller à pied jusqu'à l'aéroport.

Au rond-point de l'aéroport

cliquer pour photo zoomée.

 

A Montenegro, entre Faro et l'aéroport, les murs font déco.

 

6 mars : Surprise du matin à 10 h, à peine un souffle de vent de N-Est, pas un nuage, et on a déjà 24°. Le printemps ? J'ai subitement envie de nettoyer l'intérieur du bateau, qui en a vraiment besoin. C'est fou cette histoire de « nettoyage de printemps » !

Je prépare l'éponge, la brosse, les seaux, et même une vieille brosse à dents. Ça me prendra une petite semaine : chaque équipet (coffre de rangement), chaque objet... Et il y en a ! Le bateau c'est notre maison. Mais pour le ménage, ça n'a rien à voir. C'est plus compliqué, et plutôt gymnastique-serpent pour certains endroits !

 

13 mars : Quant à Jac, c'est maintenant l'orbitale, en haut de l'échelle...

15 mars : à 21 h, moment de détente, la lune photographiée au zoom...

Cliquer pour agrandir

 

Les jours passent : Peinture de la coque... peinture antidérapante cockpit,  peinture antifouling. Plein jerrycans gazole (en vélo). Vidange et essais moteur. Monter dans le mât pour vérifier le gréement... Etude météo, heures et coefficients des marées pour mise à l'eau. Avitaillement, et une ultime motivation. Coquillage sera prêt à retourner sur l'eau.

(mise en ligne programmée)

 

 

pour revoir 1er article Faro d'octobre 2011 -ici-

 

Commenter cet article