LA LINEA - ALGECIRAS - GIBRALTAR
Jeudi 24 mars 2011 : Départ d'Almerimar à 12 h. - nav en vent arrière Est force 5/6 – houle désagréable.
Arrivés à Motril à 17 h 20. On mouille à l'entrée du port, devant la petite marina. On avait vu ce mouillage sur Google Earth. Le choix d'une escale à Motril était la facilité pour monter sur Grenade et la Sierra Nevada.
Le temps de prendre un thé et de décompresser, on est abordé par un semi-rigide du port. On ne peut plus mouiller à cet endroit car zone de manoeuvres. Et pas de places à la marina.
Décision prise très rapidement. On continue notre route jusqu'à Gibraltar, vent d'Est portant.
Départ 20 h 30. Navigation pénible. 2,50 m de houle. Des moutons blancs. Une vague plus importante qui couche le bateau à 45°. Ca valse un peu dans le carré. Alors que j'avais fait sans problème Almerimar-Motril, je retrouve le mal de mer. Jac tient le coup et fait la veille de nuit, comme d'habitude avec son compte-minutes. Vers Gib, une quarantaine de cargos. On arrive à La Línea à 15 h 20, vendredi.
Vendredi 25 mars : Donc, 15 h 20, on mouille dans l'immense baie La Línea-Algeciras, devant la nouvelle marina de La Línea. Pas de problème, par vent d'Est. Fatigués, on dort.
Samedi 26 mars : On entre à la marina Puerto Deportivo ALCAIDESA : très grande et toute neuve (quelques mois). Accueil marinero. Beaucoup de places disponibles. Amarrage sur catway. On choisit tout au fond de la marina.
Plan d'eau très calme et bien protégé de tous vents. Ici aussi, ils ont vu grand. Carte magnétique pour ponton et douches. Très propre. Douches avec fond sonore radio, lumière qui s'allume/s'éteint quand on passe, etc. Par contre une seule machine à laver/sécher le linge. Ca sera juste quand il y aura du monde. Une borne électricité/eau par bateau, avec compteur individuel...
Tarifs -10m (1er nov à 30 avr) : 8,26 ttc (14,16 ttc temporada alta)
électricité 0,24 ttc /Kw -
eau 2,24 ttc /m3
wifi très cher : 1 h = 4 € ; 24 h = 10 € ; 1 semaine = 32 € ; etc (en ville, le locutorio est à 1,50 € /h).
catway = les petits épis le long du ponton flottant principal. On ne les trouve pas en Méditerranée, mais ici il y a déjà un peu de marée.
Le rocher de Gibraltar, vu de la marina.
Le quai dans la marina (vraiment grand !) - au fond, les douches.
Dimanche 27 mars : On a pensé à rajouter une heure sur nos montres. Petit tour en ville.
On retrouve les « journées médiévales » qu'on avait eues à Cartagena. Les mêmes barbecues, les mêmes échoppes, une équipe similaire de danseurs... Ca donne un peu d'ambiance, sinon la ville n'est pas du tout touristique, et sans grand chose à voir.
La plaza de toros
Lundi 28 mars : Des problèmes administratifs nous bloquent ici pour quelque temps. Un courrier recommandé est arrivé en France pour la retraite de Jac, et on doit gérer d'ici. Nous en profitons pour préparer notre virée sur Ronda, Grenade et les Alpujarras.
ALGECIRAS
Journée Algeciras, en bus. Les odeurs d'épices se mélangent aux odeurs de calamars frits. L'Afrique est à 25 km. Une grande ville, et aussi un grand port. Des cargos, des paquebots, des ferries. Ils viennent d'en-face, mais aussi d'Asie ou d'Amérique.
Un des terminaux de containers 
l'église - Plaza Alta
et le marché … fraises – oranges – escargots – radis – blettes – carottes – salades...
Vu beaucoup de petits sacs d'escargots semblables à ceux-ci. La « pointe » de l'Espagne prend les vents d'Est et d'Ouest. Il y a de l'humidité dans l'air.
Mardi 29 mars : La Línea
La Línea
Depuis la promenade bord de mer de La Línea : vue sur le rocher et une partie de la ville de Gibraltar
Mercredi 30 mars : Après le mercado, c'est un petit plein au supermarché Mercadona.
Une info utile que je voulais vérifier en plusieurs lieux avant de la diffuser :
Tous les Mercadona ont deux entrées/sorties. Ils sont tous implantés sur deux rues différentes. Le problème c'est qu'on entre par une rue A. On dépose sac et caddie à roulettes à la consigne devant la caisse. On fait les rayons du supermarché et arrive devant les caisses. Mais ce sont d'autres caisses, avec sortie rue B. C'est sans doute une stratégie commerciale : on doit retraverser tout le magasin (et peut-être se laisser tenter par un dernier achat) pour sortir par où on est entré et récupérer les sacs laissés à la consigne côté rue A. La première fois, on est un peu désorienté. Ensuite, on le sait.
Boîte aux lettres principale des Correos (La Poste) de La Línea : dans la gueule du lion.
La Línea – statue devant les Correos
Les couleurs de crépis sont le plus souvent très vives. Souvent rouge-brique et jaune-orangé. On voit aussi des façades grises. Avec tous ces tons, la ville n'est pas reposante pour l'oeil.
Info pour les hispanisants : ici, nous sommes en Andalousie. Les « s » ne se prononcent pas, en fin de mot, et même parfois dans le milieu d'un mot. Au début, on a du mal à comprendre hata luego... gracia... tre Euro... lune... Mais en quelques jours, on s'y fait.
A La Línea, il y a deux très longues promenades de bord de mer : l'une vers l'Est, l'autre vers l'Ouest. Toujours de larges trottoirs décorés pour piétons, vélos et rollers. On croise aussi des personnes « promène-chiens ». Ce sont 3, voire 4 laisses réunies et autant de toutous à promener.
Nous sommes allés à pied jusqu'au Carrefour de La Linea pour une cartouche d'encre imprimante (6 km aller-retour, mais il y a aussi un bus depuis le centre ville). Surpris par le prix très bas, on a pris tout ce qui restait en rayon c'est-à-dire 3 cartouches à 3,99 € l'une.
Les magasins Carrefour semblent très bien implantés dans les villes d'Espagne. Aux Baléares, on voyait plutôt des magasins Eroski.
La Línea et le rocher de Gib – plage Ouest - Vue depuis La Línea
au loin, l'Afrique
GIBRALTAR
Jeudi 31 mars : Ballade de 8 km dans les rues de La Línea, puis à Gibraltar. Le passage de la frontière entre l'Espagne et l'Angleterre se passe sans problème. Il faut tout de même présenter sa cni. Côté Espagne, devant la frontière.
« A los trabajadores españoles en Gibraltar - 1 mayo 2003 »
(aux travailleurs espagnols à Gibraltar – 1er mai 2003)
Quelques mètres après la douane, on traverse la piste de l'aéroport. Lorsqu'un avion est aperçu dans le ciel, une alarme se déclenche et la piste est fermée par des barrières et des gros barbelés. Voitures et piétons attendent pour passer.
Ensuite, de chaque côté de la route, il y a une dizaine de pompes à essence. Les espagnols viennent s'y approvisionner pour moins cher que chez eux. 1,00 Livre le litre de gasoil. Les queues de véhicules sont importantes. Les voitures circulent à droite, contrairement à celles de Grande-Bretagne.
Après deux petits tunnels piétonniers dans le rocher, on arrive Main street. C'est très british, of course my dear ! Une profusion de boutiques vendant parfums, bijoux, alcool et cigarettes... hors taxes. Beaucoup de bureaux de change. Ici, la monnaie est la Livre, mais on peut payer en Euros.
Main street
Vendredi 1er avril 2011 : Encore un tour dans La Linea, avec 29° au soleil.
Samedi 2 avril : et un second tour à Gib. On cherchait un shipchandler... détaxé. Il y en a deux. Mais les prix peuvent ne pas etre meilleurs quand on rajoute la tva en passant la douane.
Nous revoici donc à nouveau à attendre devant la barrière jusqu'à ce que les avions décollent ou atterrissent. C'est le seul accès pour Gib. Il faut traverser la piste, à pied, en voiture, en vélo...
L'avion passe. Les barrières se lèvent. Les véhicules avancent. Et, enfin, c'est au tour des piétons. Ca fait bizarre de se trouver à pied sur une piste internationale d'aéroport !
Dernières news radio-ponton : il y a un shipchandler très bien achalandé à La Linea, près de Ldl (bus no. 3 – descendre au cimetière).
Dimanche, nous partons une petite semaine sur Grenade et dans les Alpujarras (Sierra Nevada).
On a bien fouillé sur internet. Réservations faites pour le bus La Linea-Grenade, la visite de l'Alhambra, et 2 nuits d'hôtel à Grenade. Pour les Alpujarras, on y va sans réservation. On verra bien. Ce n'est pas encore la haute saison, et nous sommes en semaine. Côté température à Grenade, ça devrait encore être très supportable. L'été, c'est autre chose. Les espagnols appelle Grenade la sartén (= poêle à frire) … On prend aussi des vêtements chauds car dans la Sierra Nevada, il risque de faire plus frais. On va monter à environ 1500 m d'altitude.
